Les sorciers de Stuttgart se sont penchés sur la dernière évolution de la 911, type 992 pour proposer la version la plus haut de gamme de la légendaire GT, la Turbo S. Proposée simultanément en coupé et cabriolet, elle reçoit un nouveau flat-six équipé de 2 turbocompresseurs à géométrie variable.  La puissance s’établit désormais à 650 chevaux. Avec sa boîte PDK spécifique à 8 rapports, la Turbo S avale le 0 à 100 km/h en 2,7 secondes. Porsche exprime une nouvelle fois son savoir faire en matière de performances, de technologie et de design pour donner vie à cette nouvelle machine à sensations.

LE DESIGN DE LA PORSCHE 911 TURBO S

Comme de coutume, la ligne évolue en douceur d’une génération à l’autre et la Porsche 911 Turbo S ne déroge pas à la règle. Elle apparaît nettement plus large, presque bodybuildée.

On commence par l’arrière si caractéristique avec des ailes encore plus galbées. La poupe a été élargie de 20 mm par rapport à la génération 991. C’est le signe distinctif des Turbo depuis la première génération, offrir des formes bien charnues vu de derrière. Ce n’est pas nous qui allons nous en plaindre… Ces ailes intègrent des entrées d’air typiquement « Turbo S ». L’aileron arrière a vu sa surface augmenter pour davantage d’appui (+15%).

L’avant est également plus large de 45 mm pour une meilleure stabilité. Le capot retrouve deux arrêtes comme sur les anciennes générations de 911. L’aérodynamique a été retravaillée, le bouclier avant est profilé et plus ouvert. Des nouveaux volets actifs améliorent le refroidissement.

A l’intérieur, les sièges comportent des surpiqûres qui évoquent les premières 911 Turbo (type 930). Le logo « Turbo S » est gauffré sur les appui-têtes. On ne s’étendra par sur les accessoires de confort (volant, PCM, Sport Chrono Package, Sono Bose…), la brochure Porsche s’en chargera.

La Turbo S se décline aussi en cabriolet, pour rouler cheveux au vent à des vitesses stratosphériques (sur circuit…), ou cruiser à faible allure et profiter du son rauque qui s’échappe des 4 sorties rectangulaires exclusives.

LA TECHNIQUE DE LA TURBO S

Pour accroître le rendement du boxer de 3,8 litres, les ingénieurs de chez Porsche ont eu recours à des turbocompresseurs à géométrie variable encore plus gros. Aussi, les injecteurs sont piézo-électriques et les collecteurs d’échappement proviennent de la GT2 RS, rien que ça. Le résultat, 650 chevaux et 800 Nm de couple, de quoi plisser le goudron à chaque accélération.

La nouvelle boîte PDK à 8 rapports a été spécialement développée pour encaisser la puissance et le couple généreux de la Turbo S. Elle a encore progressé pour des passages de rapport éclair. Le refroidissement du moteur a été entièrement repensé, avec une nouvelle gestion des flux aérodynamiques.

La transmission se fait toujours sur les quatre roues avec la possibilité de transférer jusqu’à 500 Nm de couple sur le train avant. Au rayon des changements, les diamètres de roues sont désormais différents sur les trains avant et arrière. A l’avant des jantes de 20 pouces accueillent des gommes de 255/35 alors qu’à l’arrière, le diamètre passe à 21 pouces en 315/30.

Du côté des équipements de série, le châssis sport PASM (Porsche Active Suspension Management) a été abaissé de 10 mm.  L’échappement reçoit des valves pour une sonorité plus sportive à la demande.

Au niveau des performances, si le 0 à 100 km/h est abattu en 2,7 secondes (-0,2 sec). Le 0 à 200 est lui effacé en 8,9 secondes, soit une seconde de moins que la précédente génération. La vitesse maximale reste elle inchangée à 330 km/h.

Belle à se damner avec ses formes sensuelles irrésistibles, cette machine à sensations fait payer cher ses prestations d’une autre dimension. A partir de 216 396 €TTC pour le coupé et 229 962 €TTC pour le cabriolet. Il ne reste plus qu’à l’essayer ou à essayer de convaincre le banquier…

Porsche 911 Turbo S vue du dessus